En théorisant les discours, Lacan a posé le discours analytique comme forme de lien social, et non seulement comme pratique thérapeutique. Après Freud, il a fait valoir que l’approche psychanalytique avait toute pertinence à interroger les formes que prend le lien social et la façon dont les sujets s’y situent.

Le moment contemporain est marqué par la prévalence du discours capitaliste. Ce dernier dévoie la nécessaire circulation entre les quatre discours premiers en se présentant comme unique et sans reste, donc sans marge pour y loger un quelconque désir ou une quelconque singularité qui résisteraient à cette homogénéisation. D’où il ressort la nécessité de cerner ces enjeux et tenter de produire une clinique du lien social.

Roscoff

Malaise dans la culture, malaise dans le capitalisme ?

Nous continuerons la réflexion commencée depuis plusieurs années autour du sujet pris dans le discours capitaliste. Nous nous étions appuyés sur le livre de Roland Gori « Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ? » (Les liens qui libèrent,2013) et sur celui de Marie-Jean Sauret « L’effet révolutionnaire du symptôme » (Erès, 2008).
Au terme de ces trois années de travail, nous souhaitons poursuivre et approfondir notre travail, à partir de notre clinique quotidienne. Nous nous efforcerons de la lire, à partir des élaborations de ces auteurs, mais aussi de quelques autres … Par « clinique », nous entendons ici les expériences faites par un sujet, dans l’ensemble de ses relations sociales.

Groupe ouvert à tous.
Le rythme du travail et ses modalités seront précisés lors d’une première
rencontre le mercredi 27 septembre, à 19h30, 17 rue Charles Le Goffic, à Roscoff.

Contact: Marie Hélène Le Duff, 06 70 89 44 09, mariehled0@gmail.com

 

Landivisiau

Le psychanalyste, artiste ?

Dans sa pratique quotidienne, le psychanalyste crée ; la séance elle-même est acte de création, telle une poésie qui s’élabore à deux. Psychanalyse et création sont indissociables. A partir d’écrits sur la psychanalyse et l’art, nous explorerons toute cette dimension de la création, son utilité, ses effets intimes et sociaux, ses ressorts, ses différentes modalités, le rapport entre soi et l’autre qu’elle engage, sa capacité à faire nouage pour le sujet et pourquoi pas pour celui qui regarde, lit ou écoute. Nous interrogerons également si la création peut faire support d’analyse voire sortie d’analyse.

Le groupe se réunira une fois par mois, le lundi de 19h30 à 21h au cabinet de Landivisiau au 45 avenue de Coat-Meur à partir du 16 octobre.
Groupe ouvert à tous.

Contacts : Christelle Milin-Rannou, 02 98 78 10 64
Jean-Michel Roy, speermeludy@sfr.fr