« Questions vives pour notre société »

Cette année, nous nous intéresserons à quelques questions d’actualité qui interrogent notre société.

La dernière causerie de ce cycle aura lieu :

jeudi 14 juin 2018 :

Marie Hélène Le Duff, psychanalyste, membre de l’EPB abordera la question

S’engager aujourd’hui ?

On entend parler d’une « crise de l’engagement » qui semble en relation avec la volatilité

des opinions, la relativité des convictions, la brièveté des émotions. Ne sommes-nous pas pourtant, dans le même temps, les témoins sidérés et impuissants d’engagements mortifères ?

Nous essaierons d’examiner cette contradiction, en nous demandant ce qu’est un engagement et ce qui le rend possible.

Les évolutions technologiques et sociales très rapides, intervenues dans les cinquante dernières années, le développement d’une économie libérale mondialisée y ont certainement leur part.

Née avec le discours de la science, la psychanalyse y a sa responsabilité. Elle n’échappe pas non plus aux effets du discours capitaliste qui domine notre société. Nous sommes donc conviés à déplacer nos positions singulières et collectives, afin de trouver ou de retrouver le désir et la capacité d’une action en prise sur la société actuelle.

 

A 19 h 30, Centre Mathurin Méheut
Une participation de 5 € sera demandée, pour les frais de location de la salle

 

Centre Mathurin Meheut

Localisation et itinéraire : cliquer ci dessous

Contact : Marie Hélène Le Duff, 06 70 89 44 09, mhld45[@]laposte.net


Les causeries du cycle « Questions vives pour notre société »

 

Le jeudi 30 novembre 2017 :
Sylvain Delcus, médecin de rééducation à la clinique Kerléna de Roscoff a présenté
« Vieillir : ajouter de la vie aux années »

 

Le vendredi 9 février 2018 :

Stéphane Thibierge, professeur de Psychopathologie, psychanalyste à Paris a présenté :

« le corps contemporain, remarques psychanalytiques »

 

 

Le mercredi 23 mai 2018

Jacques Garnier, psychanalyste à Brest et fondateur de l’EPB  proposera une réflexion sur

« Homme augmenté, Humanité diminuée ? »

La psychanalyse face aux conséquences des techno-sciences

Les neurosciences, les sciences de la communication, mais aussi la physique, la chimie, la biologie et la convergence de leurs applications techniques visent à augmenter toutes formes de performances. Sont-elles en train de transformer l’humain en un être hybride mi-homme, mi-machine ? Si oui, cela peut-il se faire sans éradiquer ce qui constituait le caractère invariant de notre spécificité dans la nature ?

Ces mutations anthropologiques peuvent elles être pensées sans situer leur émergence dans le sillon de la philosophie libérale ?

Face à ce nouveau malaise dans la culture, la psychanalyse peut-elle constituer un lieu de résistance ?