JOURNÉE DE L’ÉCOLE PSYCHANALYTIQUE DE BRETAGNE
Symptômes singuliers et symptômes sociaux :
Quelle lecture la psychanalyse peut-elle en faire aujourd’hui ?
BREST- le 24 MAI 2025 –
Après Freud, Lacan entend la plainte des patients comme expression d’une douleur d’exister. Cette douleur se traduit dans ce qui est couramment appelé symptôme qui n’est pas limité à un désordre organique ou fonctionnel. C’est une grammaire subjective que le psychanalyste déchiffre afin de permettre, à celui qui s’adresse à lui, de trouver les voies de son désir.
Sous l’effet du capitalisme, de ses évolutions, nos liens sociaux se distendent, se réduisent à des solitudes, à des relations de collage qui traduisent en même temps notre désarroi et nos tentatives pour y échapper. Ainsi, constatons-nous : mal-être, burn-out, addictions, perçages des corps, violences… Aussi, nous avançons que le symptôme est à la fois : expression individuelle et manifestation du lien social, de ses avatars. L’individuel et le collectif sont tissés de la même étoffe, les opposer ne serait qu’illusion. Lacan nomme discours la structure du lien social. Il isole une mutation qui se propage, aujourd’hui, dans le collectif sous l’influence du discours capitaliste dans ses traductions les plus débridées, les plus accentuées par le scientisme, les technologies de l’image, de l’information, du numérique. Cette mutation chosifie les sujets, détruit ce qui les unit. Nous tenterons d’exposer ces thèses, de les prolonger et ainsi de mieux analyser comment cette douleur d’exister, que nous partageons, se traduit individuellement et socialement.
Comment le symptôme est-il concerné ? Quelle lecture la psychanalyse en fait-elle ?
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Auberge de jeunesse du Moulin blanc
5, rue Kerbriant
Entrée : 60 euros
20 euros pour les étudiants et demandeurs d’emploi
