Le symptôme se résout tout entier dans une analyse de langage parce qu’il est lui-même structuré comme un langage, qu’il est langage dont la parole doit être délivrée. J.LACAN Séminaire  » Les écrits »

Ce qui fait symptôme, c’est que le sujet, tel que nous l’assumons les uns et les autres, est attaché au ratage qui le cause, même si celui-ci doit faire de lui un semblant, mais il est attaché à ce ratage, si ce qui le cause est aussi ce qui cause le sexuel. Charles MELMAN Séminaire « La nature du symptôme »

« Le symptôme serait le signe et le substitut d’une satisfaction pulsionnelle qui n’a pas eu lieu ; il serait un résultat du processus de refoulement » Sigmund Freud « Inhibition symptôme »

Le symptôme n’est pas définissable autrement que par la fonction dont chacun jouit de l’inconscient en tant que l’inconscient le détermine. Jacques LACAN Séminaire « RSI »

L’année 2006-2007 s’est achevée sur la question de la psychanalyse dans la cité. C’est une question que n’a cessé de travailler les analystes depuis Freud, et qui souvent, a été décisive dans leur orientation. Le discours qui constitue le lien social nous permet avec Lacan de poser l’ensemble des processus et moyens de régler les questions de la cité au regard de la jouissance. C’est cet axe qui permet à la fois d’interroger la subjectivité dans sa dimension individuelle et collective sur les plans éthiques et politiques. C’est celui aussi autour duquel peuvent être interrogées les questions relatives au symptôme. C’est à ces dernières que nous consacreront nos études de l’année 2007-2008, formulées par une heureuse équivoque : » La maltraitance du symptôme ». Nous pourrons nous demander ce qui fait l’originalité de l’approche analytique et repérer ainsi ce qui fait symptôme dans l’économie subjective ; celle organisée sous le primat de la fonction paternelle comme dans la nouvelle économie caractérisée par la jouissance de l’objet. Tous ceux qui sont intéressés pourront, quelque soit leur propre chemin, venir dialoguer avec nous sur les questions relatives à l’avenir du symptôme.

J. Garnier Le 4 juillet 2007